diumenge, 5 de març del 2006

Aniversari 30 ans. A cambiat la situacion pels vinhairons?

Montredon
4 de Mars de 1976
Aude

Vinhairons / CRS

Moriguèron un vinhairon, Emile Pouytès e un CRS Joël le Goff.











"Montredon marque la fin d'une époque et d'un certain mode de lutte viticole traditionnellle
(...)
Montredon c'est ça: le seuil de l'infranchissable. On peut le passer ou pas, presque sans s'en apercevoir. C'est une dure leçon. Cela peut tenir à rien."
in Jean Huilllet, De que fasèm? Un regard militant sur la viticulture, Domens, 2004

1 comentari:

  1. De veire sus France3
    http://www.sud.france3.fr/info/18753969-fr.php

    Mercés al Daidièr pel ligam :)


    Trente ans après le drame de Montredon,

    Un CRS et un viticulteurs avaient été tués.

    Les viticulteurs toujours amers et inquiets

    Dans un vent glacial, au milieu d'un paysage de vignes aujourd'hui lentement rognées par une zone commerciale, des gerbes ont été déposées dimanche à l'endroit où une fusillade fit deux morts, un commandant de CRS et un viticulteur, le 4 mars 1976 à Montredon-des-Corbières, près de Narbonne. Parmi les quelques 200 personnes présentes à cette cérémonie sans discours ni banderole mais où flottait un drapeau occitan, la veuve du viticulteur, Jeanne Pouytes. "Nous fleurissons ici chaque année les deux stèles car ce sont tous deux des victimes de la crise de la viticulture", explique Jacques Serre, président des vins de pays de l'Aude. Présent en 1976, il se rappelle les impacts des tirs dans les champs, qu'il croyait être des tirs à blanc. Les échanges de coups de feu avaient blessé 17 CRS. Un second dépôt de gerbes était prévu dimanche à Arquettes-en-Val (Aude), village d'Emile Pouytes. En marge de la cérémonie, les viticulteurs présents ont dénoncé une situation inchangée qui leur laisse craindre un possible retour de la violence."Les revendications de 1976 sont les mêmes, il ne manque que deux morts", résume gravement Christophe Adgé, viticulteur à Saint-Félix-de-Lodez (Hérault), devant l'église de Montredon où un service religieux a ensuite été célébré. Les viticulteurs sont toujours victimes de la grande distribution et du négoce qui les rackettent", explique cet exploitant de 15 hectares en AOC et vin de pays candidat au RMI car il "travaille à moins" (à perte). Approuvé par ses collègues, il dénonce "une France coupée en deux avec des céréaliers et des éleveurs qui prennent 97% des aides européennes contre 3% aux viticulteurs", et "un gouvernement qui laisse pourrir la situation chez les viticulteurs, mais intervient tout de suite pour la grippe aviaire". Il annonce pour son exploitation un chiffre d'affaires de 20.000 euros cette année, contre 45.000 en 1993. "Je ne prône pas la violence, mais je la comprends", conclut-il. "Les viticulteurs sont à bout. Ils enregistrent des pertes de 1.000 euros par hectare. Nous avons manifesté par milliers avec beaucoup de calme le mois dernier sans être entendus, ça va être dur de tenir la base car les mêmes causes produisent les mêmes effets", explique Jacques Serre. Le 15 février, des milliers de personnes, dont de nombreux élus et l'évêque de Carcassonne, avaient défilé dans plusieurs villes de la grande région, brandissant des affiches évoquant les trois grandes crises viticoles de 1907, 1976 et 2006. "Il faut rappeler la tragédie de 1976", ajoute Philippe Vergne, président du syndicat des vignerons de l'Aude, qui martèle les revendications de la profession: "Un revenu décent, la reconnaissance de la ruralité, de la culture du vin". Pour lui, "les problèmes de 1976 restent les mêmes: surproduction, fraudes, pression de la grande distribution, auxquelles s'ajoutent la concurrence de nouveaux pays producteurs et la campagne antialcoolique qui est en fait une campagne contre le vin".

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Mercé :)