Aqueste nèci de Gabriel lo reviscola e li demanda d'escriure sas memòrias. Biff nos conta l'istòria de sa vida amb Jèsus, e akò fa P I S S A R de rire. Lo legiguèri dins lo trin e me sembla que los viatjaires se'n devon sovenir encara :D
Anem, zo, quauques extraches:
An installat dins la vila l'estatua d'un dieu grec... Biff, Joshu (=Jesus) e Maggie (Maria Magdalena) lo vòlon josivar...
Joshua sortís tot vestit de la mikhveh (la banhadoira gròssa o piscina pichòta per se purificar)
Lo pòdi prestar a los que me crosan sovent!
Anem, zo, quauques extraches:
An installat dins la vila l'estatua d'un dieu grec... Biff, Joshu (=Jesus) e Maggie (Maria Magdalena) lo vòlon josivar...
Je suppose que j'aurais dû y réfléchir à deux fois avant d'embarquer Maggie dans notre aventure. Je veux dire par là qu'il y a une sacrée différence entre la circoncision d'un bébé d'une semaine et celle d'une statue de dieu grec de trois mètres de haut.
- Bon dieu, c'est impressionnant! fit Maggie en découvrant le pénis de marbre de la statue.
- N'exagérons rien , murmura Joshua.
Bien qu'il n'y eût que la lueur de la lune pour nous éclairer, je vis qu'il rougissait.
- Au boulot! dis-je en sortant un petit burin de fer de ma sacoche
(...)
[Joshua] plaça l'extrémité tranchante de mon burin sur le prépuce d'Apollon et frappa un petit coup sec avec le maillet. Un minuscule éclat de marbre vola.
- Frappe un bon coup, dis-je
(...)
- Et si je lui arrache toute l'extrémité?
- Il pourrait se le permettre, fit Maggie.
Nous nous retournâmes vers elle, bouches bées.
- Enfin... je crois, ajouta-t-elle. Dites les garçons, vous sentez pas comme une odeur?
Nous sentîmes le Romain avant de l'entendre et nous l'entendîmes avant de le voir. Il faut vous expliquer que les Romains avaient pour habitude de s'enduire le corps d'huile d'olive avant d'aller au bain, ce qui fait que si vous étiez sous le vent vous pouviez les repérer à trente pas. En plus de l'huile d'olive dont ils s'enduisaient le corps, les Romains mangeaient de l'ail et de la pâte d'anchois avec de l'orge.Quand les légions romaines étaient en marche, on se serait cru chez Pizza Hut... si les pizzas avaient existé en ce temps-là, bien évidemment.
Joshua donna un bon coup sur le maillet et le burin ripa, sectionnant une bonne partie de l'intimité d'Apollon, qui atterrit dans la poussière avec un bruit sourd.
- Merde, dit le Sauveur
- Chut, fis-je.
Joshua sortís tot vestit de la mikhveh (la banhadoira gròssa o piscina pichòta per se purificar)
Joshua s'était dit qu'il pourrait faire d'une pierre deux coups: se purifier et laver sa tunique.
- Je gèle, fit-il. Il tremblait et dansait d'un pied sur l'autre comme s'il eût marché sur des charbons ardents.
- Je gèle, répétait-il
- Tu ferais mieux de venir chez moi, suggérai-je. Ma mère aura préparé le petit déjeuner, tu pourras te réchauffer.
Joshua essora les pans de sa tunique et l'eau ruissela le long de ses jambes.
- Et comment je vais faire pour justifier mon état?
- Tu n'auras qu'à dire que tu avais commis un péché et que ça urgeait que tu te purifies.
- Un péché? A l'aube? Quel péché aurais-je pu commettre à l'aube?
- Le péché d'onanisme par exemple.
Joshua me jeta un regard interrogateur.
- Ne me dis pas que tu as commis le péché d'onanisme, fit Josh
- Qui? Moi? Non, jamais. Mais j'y pense depuis un certain temps, répondis-je
- Tu me vois en train d'expliquer à ta mère que j'ai commis le péché d'onanisme?
- Tu as encore le temps de t'y mettre avant qu'on rentre.
- Mais c'est donc vrai, fit Jean, tu peux guérir.
- Bof, le rhume, c'est facile, répondit Joshua. Une petite muqueuse de rien du tout ne peut pas lutter contre la puissance du Seigneur.
- Et ça t'embêterait de jeter un coup d'oeil à ça? fit Jean en soulevant sa tunique et en exhibant ses parties intimes, toutes couvertes de bobus purulents et de croûtes verdâtres.
- Cache-ça, hurlai-je, cache ça!
- C'est vraiment déguelasse, commenta Joshua.
- Ça veut dire que je suis impur? (...)
(Je crois pouvoir dire ici que c'était la première fois que Miriam, la petite soeur de Joshua, voyait l'intimité d'un gars. Elle avait six ans à l'époque. Ce qu'elle vit ce jour-là lui fit tellement peur qu'elle ne se maria jamais de toute sa vie. La dernière fois où quelqu'un a entendu parler d'elle, elle portait les cheveux à la garçonne, des vêtements d'homme et partait vivre sur l'île grecque de Lesbos. Mais c'était bien après sa rencontre avec Jean. )
- Tente ta chance, Josh, dis-je. Fais-lui l'imposition des mains et guéris-le.
Joshua me jeta un regard noir, puis il regarda son cousin Jean, les yeux emplis de compassion.
- Ma mère a du baume pour les trucs comme ça, fit-il, essayons d'abord le baume.
- J'ai déjà essayé le baume, dit Jean.
- C'est ce que je craignais, répliqua Joshua.
- Tu as essayé de frotter avec de l'huile d'olive? demandai-je. Ça ne te guérirait pas mais après t'y penserais peut-être moins.
- Je t'en prie, Biff, ajouta Joshua, Jean souffre beaucoup.
- Excuse-moi
- Viens ici, Jean, intima Josh.
Mais ça ne va? dis-je à JOsh. Tu ne vas quand même pas tripoter ça? Il est impur, il n'a plus qu'à aller crever chez les lépreux.
Joshua posa les mains sur la tête de Jean...
disponible en cò de Folio Policier (sai pas perqué, es pas un policièr...)- Dis-moi Josh, tu ne te serais pas fait sodomiser par Balthazar?
(...)
- mais moi je pense que sodomiser le Fils de Dieu est déjà en soi très, très sérieux.
Lo pòdi prestar a los que me crosan sovent!
geniau! vau lo crompar ara!
ResponEliminaBa sabi, soi un maniaco-depressiu de l'ortografia... pecaire cal pas escriure compta cal escriure conta... s'agís de paraulas, pas de nombres!!!
ResponEliminadigo Janos >> mercé, ai pas la costuma de faire akestas conariás... es corregit.
ResponEliminaes un lapsus economic ligat a l'actualitat
ResponEliminaA... plan solide :-)
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